dimanche 22 mars 2009

Centrales nucléaires, la seule solution ?

La France réinvesti dans le nucléaire.

Pas d'autre choix ?

J’ai vu cette semaine une émission sur la production d’électricité en Navarre, dans le Nord de l’Espagne, à la frontière française, (c’était une émission sur une chaîne espagnole) :

63 % de l’électricité consommée en Navarre est produite par les énergies alternatives (soleil, eau, vent) et la plus grosse partie (50%) par les éoliennes.

De plus ils estiment pouvoir arriver, en changeant les turbines par des modèles plus puissants, à réduire le nombre d’éoliennes nécessaires et à générer plus que leurs besoins et avoir bientôt un surplu qu’ils pourront revendre ou utiliser pour la production d’hydrogène.

Cela permettra de stocker l’énergie et de faire circuler des véhicules à hydrogène.

À l’heure où la France réinvesti dans l’énergie nucéaire et où la Belgique d’après ce qu’on m’a dit, refuse l’implantation d’éoliennes en mer du nord, soi-disant parce que des oiseaux pourraient être tués par les éoliennes (je ne savais pas que les oiseaux avaient des tendances suicidaire en belgique), j’ai le sentiment que beaucoup d’études et de résultats d’expériences réussies comme celle de Navarre, avec des énergies renouvelables sont volontairement occultés pour des motifs divers.

Je ne suis pas particulièrement écologiste, mais j’essaye de raisonner intelligemment.

Je n’ai pas les chiffres mais il me semble avoir lu qu’il ne fallait que 1.500 éoliennes pour produire l’équivalent en énergie d’une centrale nucléaire.

J’ai vu certains se plaindre que les éoliennes n’étaient pas jolies dans le paysage… C’est une question de goût, enfant j’ai toujours aimé les moulins à vent et aujourd’hui encore j’aime les éoliennes.

Je ne trouve pas la vue d’une centrale nucléaire plus agréable.

Quand on sait qu’il faut 10.000 ans pour détruire les déchets nucléaires et quand on connaît les risques des centrales nucléaires, tout cela me laisse songeur…

Si un jour le pétrole se fait rare ou devient cher et qu’on aura pas mis en place d’alternative, il ne faudra pas pleurer.

Sans compter à l’héritage des déchets nucléaires qu’on laissera à nos enfants, petits enfants et à ceux qui suivront.

Comment nous jugeront-ils ?

Aucun commentaire: